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LES REFLEXES ARCHAÏQUES

Un réflexe est une réaction automatique, involontaire et immédiate à une stimulation.

Les réflexes archaïques sont des schémas moteurs qui se développent au cours de la grossesse et dans les premiers mois de vie. Puis, au fur et à mesure que la motricité volontaire se met en place, ces réflexes s’inhibent, on dit qu’ils s’intègrent.

L’intégration de ces réflexes amène à la maturation neurologique de l’enfant, lorsqu’ils vont « se ranger » dans le placard à réflexes qu’est le tronc cérébral.

On dit que les réflexes sont tous intégrés vers 2 – 3 ans.

Si le réflexe ne s’intègre pas, son schéma entrera en conflit avec celui du mouvement volontaire et l’enfant ne sera pas maître de ses mouvements, il sera parasité par des mouvements réflexes toujours actifs.

On parlera alors d’immaturité neurologique.

L’enfant mettra en place des mécanismes de compensation pour pouvoir continuer à fonctionner.

Ces compensations, qui pourront s’avérer efficaces au niveau des objectifs, lui demanderont des efforts constants, et l’énergie dépensée sera source de fatigue, de frustration et d’incompréhension.

Souvent, ces compensations ne seront pas suffisantes pour permettre à l’enfant de fonctionner correctement et il y aura alors apparition de troubles physiques, cognitifs et émotionnels.

Au niveau physique, cela pourra entrainer des difficultés posturales, dans les activités physiques et sportives.

Au niveau cognitif, cela pourra rendre les apprentissages complexes, nécessitant des efforts supplémentaires pour rester performant.

Au niveau émotionnel, cela pourra impliquer des difficultés relationnelles, de confiance et d’estime de soi.

Il existe environ 70 réflexes connus. Pour ce mémoire, j’ai choisi de me pencher sur les réflexes archaïques les plus communément retrouvés chez l’enfant présentant des difficultés en graphisme :

  • Le RTAC (réflexe tonique asymétrique du cou)
  • Le RTL (réflexe tonique labyrinthique)
  • Le réflexe de Moro
  • Le RTSC (réflexe tonique symétrique du cou)
  • Le réflexe de redressement de tête
  • Le réflexe d’agrippement
  • Le réflexe de Babkin
  • Le réflexe de traction
  • Le réflexe de Galant

La manière la plus simple pour intégrer un réflexe est de pratiquer une activité physique. Plus on bouge, en faisant des mouvements volontaires, plus les réflexes s’intègrent car ce sont eux même des mouvements.

La pratique sportive aide à cette intégration, le sport est une excellente opportunité de contrôler ses gestes et de développer ses compétences physiques.

Souvent, le mouvement est suffisant pour intégrer les réflexes. Cela l’est pour les enfants dont le corps va effectuer les mouvements qui lui sont nécessaires pour cette intégration : il va alors courir, sauter, grimper, rouler, s’agripper, danser…et il y a de grandes chances qu’en s’adonnant aux activités que son corps réclame, il effectue les mouvements nécessaires à l’intégration des réflexes archaïques non intégrés.

Mais parfois, ce n’est pas suffisant et il faut faire appel à un praticien formé pour mettre en place un programme spécifique de remédiation.

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